Cela fait presque 20 ans qu’une rumeur erronée circule sur l’Internet et diverses autres formes de médias suggérant que l’usage des antitranspirants cause le cancer du sein. Cette fausse allégation implique l’interférence nocive des antitranspirants qui bloquent le besoin du corps d’éliminer les toxines par la sueur. La rumeur proclame que parce que les antitranspirants obstruent réellement les glandes sudoripares situées sous les aisselles, la transpiration ne peut pas se faire, contrairement aux déodorants réguliers qui ne font que masquer les mauvaises odeurs avec un parfum. Ainsi les substances toxiques sont piégées à l’intérieur du corps. De plus, selon cette rumeur, ces toxines sont retenues dans les ganglions lymphatiques sous les bras et ils subissent éventuellement des modifications cellulaires qui se transforment en cancer du sein. Étant donné que seulement 1 pour cent des glandes sudoripares sont localisées dans les aisselles, il reste une abondance de glandes sudoripares localisées dans les autres parties du corps capables de plus que compenser cette perte de sueur et de libérer la transpiration. L’usage d’un antitranspirant est important pour un certain nombre de raisons, particulièrement pour ceux qui transpirent énormément et sentent mauvais. Les antitranspirants sont faciles à appliquer, peu dispendieux et utiles dans le cadre de mesures d’hygiène personnelles comme les changements de vêtements fréquents, les bains, etc. pour aider à la gestion de cette condition désagréable et potentiellement gênante.