Le corps n’a pas besoin de purger des toxines par les aisselles dans la transpiration. La sueur est composée d’une combinaison de 99,9 pour cent d’eau, de sodium, de potassium et de magnésium. Transpirer au cours de l’exercice physique est un mécanisme de refroidissement dans le but de maintenir une température corporelle normale. L’application d’un anti-transpirant sous les bras n’entrave pas ce mécanisme de refroidissement étant donné que seulement environ 1 pour cent des glandes sudoripares sont localisées sous les bras. La transpiration est plus visible dans ces régions uniquement parce qu’il y a là, moins de ventilation et donc la sueur a plus de difficulté à s’évaporer. La controverse qui entoure l’usage des anti-transpirants et le risque de cancer du sein demeure sans fondement. Des études approfondies ont été faites sur les facteurs de risque pour le développement du cancer du sein suite à l’usage des anti-transpirants, et aucune ne soutient cette supposition. De plus, la Food and Drug Administration des États-Unis ne possède aucune évidence ou données suggérant que les anti-transpirants ou les déodorants favorisent le cancer.